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6 articles taggés angst

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Endless nightmare - prologue

Endless nightmare
 
genre : fiction, yaoi, lemon, angst, inceste, yakusa

Prologue :
 
Bonjour, je voudrais vous présenter le prologue de, ma toute première fiction ! Cette fiction est une fiction yaoi (relation homosexuelles entre hommes). Elle est sombre, mais c'est un genre que j'aime bien. Elle contiendra bien évidemment du lemon XD mais celui-ci n'arrivera que plus tard ! Cette fiction fera environ une douzaine de chapitres.
Certaines images de ma fiction seront prises du site http://www.rinmarugames.com/ (que je conseille) mais il y en a que j'ai faites moi-même !!!^^
 
************************************************************************************
 
Un bruit de claque retentit. Le jeune adolescent resta immobile malgré la douleur lancinante. Il n'en pouvais plus mais il devait supporter. Pour lui. Pour son frère. Son père continua de le frapper.
 
 
                                                                    **********
 
 
Trois heures plus tôt il était parti s 'amuser avec son petit frère au parc. Les deux enfants avaient joué pendant plus d'une heure, surveillés de loin par deux gardes du corps. Après être allé sur la toboggan et le tourniquet, ils étaient maintenant dans le bac à sable.
 
Tout d'un coup, une voiture arriva à pleine vitesse dans ce petit square et termina sa course dans les buissons, qui se situaient entre le trampoline et les balançoires. Les gardes du corps se précipitèrent pour aller voir s'il y avait des survivants à l'intérieur du véhicule.
 
Le garçon de 15 ans prit la main de son petit frère et lui dit tout bas :
 
« Viens vite, il faut partir le plus rapidement possible !!! Si tu veux revoir maman, il faut réussir à s'enfuir avant que les hommes de main de père ne remarquent notre disparition ! »
 
Alors que les deux garçons couraient, le plus jeune butta sur une pierre et s'affala sur le sol. Le plus vieux des gardes entendit le bruit sourd suivi d'un petit cri, il se retourna et aperçu les fuyards qui essayaient d'aller le plus vite possible. Le garde ordonna aux autres de les pourchasser. Les deux garçons eurent beau aller le plus vite possible, la différence de taille était trop importante et ils se firent rattraper sans aucune difficulté.
 
 
                                                                    **********
 
 
« Alors comme ça tu essayes de t'enfuir ? Hurla le père fou de rage. Tu ne te plais pas dans cette maison ? Tu préfère rejoindre ta putain de mère ? Écoute moi bien ! Jamais, non, jamais je ne te permettrai de quitter cet endroit ! Ta place est à mes côtés et nul part ailleurs !»
 
Le jeune adolescent baissa la tête mais son père lui tira les cheveux pour la relever de force. Son fils lui renvoya un regard noir et cracha à ses pieds. Voyant que son fils était toujours aussi rebelle, le père relâcha la tête de son rejeton qui cogna la sol. Des gouttes se sang se répandirent sur les dalles de carrelage.
 
« Bon, puisque mes menaces ne te font pas peur, je vais passer à une autre méthode, peut être que celle-ci sera plus efficace... »
 
Le père se leva, ouvrit le placard qui se trouvait derrière lui et en sortit un couteau de cuisine bien aiguisé. Il attrapa le plus jeune des deux frères qui regardait la scène en silence et avant que l'aîné n'ait eu le temps de réagir, il lui planta le couteau dans l'épaule.
 
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! Hurla le petit enfant, alors âgé de 6 ans. »
 
 
                                                                    **********
 
 
Aki se réveilla en pleurant, apeuré et affolé.
 
« Chuuuut, calme-toi, grand frère est avec toi, voilà... calme toi...»
 
« Hideyuki...? Dit Aki, comme surprit de trouver son aîné au pied de son lit »
 
Aki retint encore quelques sanglots puis finit par se tranquilliser grâce à la présence apaisante de son frère. Ce dernier sécha les quelques larmes qui coulaient encore sur le visage du plus jeune.
 
« Tu as encore fait ce cauchemar ? Demanda Hideyuki. »
 
« Oui.. marmonna Aki »
 
Voilà plus de deux mois que cette scène traumatisante s'était écoulée mais Aki la revivait toutes les nuits. L'adolescent culpabilisait à chaque fois qu'il voyait son frère dans cet état, car il savait que c'était de sa faute s'il avait était poignardé.
 
Le fait que son père ait poignardé son propre enfant lui a confirmé que celui-ci n'avait plus toute sa tête et qu'il ne fallait pas qu'ils restent une seconde de plus dans cet endroit.
 
Hideyuki mit au point tout un plan, qui leur garantirait de pouvoir s'échapper de l'endroit, sans être vu. Tout s'était passé à merveille et une semaine plus tard ils avaient réussi à rejoindre leur mère.
 
Ils déménagèrent dans un petit appartement miteux, sous les toits. Ils avaient l'électricité et de temps en temps l'eau chaude mais il y avait des fissures dans le toit. Les jours de pluie, ils devaient donc mettre des récipients par terre afin de ne pas abîmer les tatamis.
 
Aki allait dans un école primaire à deux rues de leur immeuble. Leur mère avait trouvé un petit boulot à temps partiel, avec un salaire qui permettait tout juste de couvrir le loyer. Quant à Hideyuki, l'adolescent avait arrêté le lycée et travaillait dans un station essence en banlieue de ville pour pouvoir nourrir sa famille.
 
Un jour de pluie, alors que le sol était jonché de bassines d'eau à moitié remplies, Aki attendait le retour de sa mère. Il s'était installé sur le canapé et jouait tranquillement avec des figurines de soldats, lorsque sa mère fit irruption dans le salon en criant :
 
« ILS SONT LÀ, ILS VONT NOUS RETROUVER ! IL FAUT PARTIR AU PLUS VITE ! »
 
Elle remplit son sac à main avec tout les objets de valeur qu'elle put trouver, prit deux imperméables et tira son enfant par la main à l'extérieur. Elle enfila rapidement son manteau et aida son fils à mettre le sien.
 
« Et Hideyuki ? On attend pas grand frère ? Demanda Aki de sa petite voix. »
 
Le visage de la mère se figea un instant puis dit, gênée :
 
« Tu sais, Hideyuki est un grand garçon, il saura se débrouiller tout seul. »
 
« Tu n'aimes plus Hideyuki ? Tu ne veux pas partir avec lui parce qu'il dit que c'est de sa faute si je suis triste ? »
 
« Ce n'est pas ça mon chéri, c'est juste qu'on a plus beaucoup de temps. Tu sais, parfois il faut prendre des décisions, même si elles font mal. Si on reste l'attendre on risque de ne pas s'en sortir... »
 
Aki n'avait pas compris tout ce que sa maman lui disait. Il leva la tête pour lui poser une autre question. Malgré la pluie qui coulait à torrent, il discerna des larmes qui coulaient des yeux de sa mère. Il rebaissa la tête et se serra à elle.
 
La femme lui demanda d'une voix tremblante de s'écarter, parce qu'elle ne pouvait plus avancer correctement s'il la collait. Aki lui répondit qu'il était en short et que l'eau glacée lui donnait froid aux jambes. Sa maman l'écarta d'elle mais lui dit :
 
« Tiens encore un peu, tu vas voir, tout ce cauchemar sera bientôt fini... »

Endless nightmare - prologue

Endless nightmare chapitre 1
Tags : fiction, yaoi, endless nightmare, angst, yakusa, inceste
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#Posté le mercredi 13 janvier 2016 11:40

Modifié le samedi 26 mars 2016 16:04

Endless nightmare - chapitre 1

Endless nightmare
Chapitre 1 :
 
Coucou !
Voici le premier chapitre de la fic. Il se passe plusieurs années après les évènements du prologue ! J'espère qu'il vous plaira !!!^^




Endless nightmare - chapitre 1

 
 
*******************************************************************
 
J'aime cette sensation de calme, de vide... Tout flotte autour de moi... Je me sens tomber lentement dans le vide... un souffle chaud me parcours l'échine...
 
DING DING DING
 
« ...ki ! ...éveille toi ! »
 
J'entends une voix confuse... mes paupières se lèvent et je vois mon cousin qui gesticule.
 
« Aki ! Tu as dormi pendant tout le cours ! Tout le monde est déjà parti ! Lève toi au moins pour aller manger ! Maman t'as préparé un bento ! »
 
Je me lève difficilement, prends mon sac et m'en vais sans adresser un mot à Tsugu, mon cousin. Au moment de passer la porte de la classe, il m'attrape l'épaule et me force à me retourner.
 
« Maman se fatigue à te préparer un repas tout les jours, alors tu pourrais au moins le manger pour la remercier de tout le mal qu'elle se donne ! Tu... »
 
Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et je l'embrasse. Trop surpris pour réagir, il ne résiste pas. Je plaque mes lèvres contre les siennes puis je lui mordille la lèvre inférieure. Il essaie de me repousser. Je sens cependant qu'il se relâche une seconde et j'en profite pour introduire ma langue dans sa bouche. Nos deux langues s'entremêlent et je sens Tsugu céder sous le plaisir.
 
Je le plaque contre la porte. Je mets mon genou entre ses deux jambes et j'y exerce une faible pression. Malgré notre baiser intense je l'entends gémir de désir. De la main droite je caresse doucement ses cheveux blonds doux et soyeux pendant que je laisse ma main droite glisser lentement sur son torse.
 
Une fois ma main au niveau de son bassin, je la passe sous sa chemise et la remonte jusqu'à ses boutons de chair, que je pince. Mon cousin pousse un petit cri, qui interrompt notre baiser. Je mordille son oreille et avec la main qui s'occupait de ses cheveux, je défais la boucle de sa ceinture. Je fais descendre son pantalon et je commence à passer ma main sous son caleçon. Au moment où il sent mes doigts effleurer sa verge, il reprend ses esprits.
 
Il me rejette brutalement. Avant même de reprendre son souffle, il me crie dessus :
 
« MAIS TU ES FOU ? QU'EST CE QUI T'AS PRIS DE FAIRE ÇA ? JE T'AI DÉJÀ DIS D'ARRÊTER ! »
 
« Pourtant tu as apprécié, non ? Il suffit de voir dans quel état tu es... » dis-je en ricanant et en jetant un regard sur son entrejambe à moitié dur.
 
Tsugu rougit de honte. Je sais qu'il a envie de plus mais que sa fierté l'en empêche. Il me lance un regard rempli de dégoût et fait demi-tour. Il range ses affaires et sort dans le couloir sans m'adresser de second regard.
 
Une fois seul dans la pièce, je me laisse tomber sur les genoux.
 
Je n'aime pas mon cousin, lui comme mon oncle me regardent de haut. Ils estiment que je dois leur être reconnaissant de m'avoir accueilli dans leur famille. Ma tante, elle, me lance des regards empreints d'un mélange de pitié, de culpabilité et de terreur. Je ne sais pas si elle se sent responsable du fait que sa s½ur m'a abandonné ou si elle a simplement peur. Mais je ne comprends pas d'où vient cette peur... je me demande si c'est à cause de la couleur de mes cheveux et de mes yeux peu commune dans ce pays. Mes cheveux sont rouges vifs et mes yeux ont une couleur de jade. Je n'ai jamais aimé mes cheveux, j'ai toujours pensé qu'ils avaient une couleur de sang. Mon frère m'assurait le contraire et affirmait qu'ils avaient plutôt une couleur de feu. Il les comparait aux flammes dansantes qu'on pouvait parfois observer de loin, la nuit.

 
                                                                  **********
 

Je vais à la supérette du quartier pour m'acheter un sandwich puis je retourne au lycée me trouver un coin d'herbe où manger et faire une sieste.
 
Aujourd'hui le soleil brille et un léger vent frais refroidit l'air pesant de cette journée de fin d'été. Je n'ai absolument aucune envie de retourner en cours...
 
Je suis encore fatigué de la nuit d'hier. J'ai passé une partie de la soirée à danser en boite puis je me suis posé et j'ai bu avec mes amis. L'ambiance était plutôt bonne et nous avons bien rigolé. Des mecs venus de Tokyo se sont ensuite joints à notre petit groupe. Il y avait un gars assez mignon et nous avons vite sympathisé. Comme le courant passait bien entre nous deux, nous avons passé la nuit ensemble et il faut bien avouer que les gens de Tokyo sont doués au lit...
 
Quand je suis revenue chez moi au petit matin, j'ai à peine eu le temps de me changer pour me mettre en uniforme que c'était déjà l'heure de repartir au lycée.
 
Mon téléphone sonne. Un numéro inconnu, je décroche. Je reconnais tout de suite la voix de mon ami, Noriki.
 
« Hey ! Tu viens boire ce soir ? On fait une fête au bar du coin de la rue ! »
 
« Noriki ? C'est quoi ce numéro ? Tu t'es encore fait piquer ton portable ? »
 
« Tout juste ! T'es un vrai devin ! » Dit-il surpris.
 
« Non c'est juste toi qui est trop prévisible », rétorquais je, en rigolant
 
« Baka ! C'est pas drôle ! Alors tu viens ? »
 
« Oui je pense, même si je ne resterai pas après 2h, je suis crevé... »
 
« C'est ça de s'amuser avec les gars de Tokyo ! Haa ! Aki, attends une sec.... »
 
Tuuuuuuuuuut
 
Je rêve ou il m'a raccroché au nez ? Bah c'est pas si grave... il me dira ce qu'il avait à me dire plus tard. Noriki est un gars bien mais mieux vaut ne pas trop compter sur lui pour les choses importantes car il a la tête en l'air. Mais pour s'amuser en soirée, personne ne peut le battre.
 
DING DING DING
 
La sonnerie de reprise des cours. Comme je n'avais toujours pas décidé quoi faire de mon après midi, je commence à déambuler dans le parc de l'école. Mon lycée est assez connu pour ce parc de toute beauté. Les grandes étendues d'herbe et ses petits bosquets ombragés en font le lieu idéal pour organiser des événements sportifs.
 
Alors que je m'étais enfin décidé à m'asseoir sur un banc, un groupe de filles fait des messes basses en me regardant. Au bout de plusieurs minutes, une fille de ma classe dont je ne connais même pas le nom se dirige timidement vers moi.
 
Lorsqu'elle n'est plus qu'à quelques mètres, elle s'arrête et m'adresse un regard gêné. Elle rougit et triture son T-shirt. Après quelques secondes de silence elle ose enfin me dire d'une voix faible :
 
« Je... je voulais te dire que je te trouve très classe et que je t'admire depuis plus d'un an... et je voulais savoir si tu...voulais bien... sortir... »
 
« Désole je ne suis pas intéressé », lui dis-je sèchement en lui coupant la parole.
 
« Aah... je...désolé... »
 
Elle détourne le regard, mais je peux sentir à quel point elle est déçue. Des larmes commencent à couler des ses yeux et elle s'enfuit en courant. Ses amies partent vite la consoler. Je crois comprendre à leur attitude qu'elles sont en train de m'insulter.
 
Elle trouve peut être mon attitude détestable mais je préfère la blesser maintenant que plus tard. Cela fait bien longtemps que je suis incapable d'aimer qui que soit.
 
Je n'ai plus confiance en personne. Tous les jours, lorsque je regarde cette cicatrice, je me rappelle l'enfer que nous vivions. J'ai été marqué à vie par l'homme qui me servait de père. Tous les jours je me sens coupable envers ce frère que j'ai laissé derrière moi, pour m'enfuir avec ma mère. De peur d'être poursuivie, elle m'a laissé à sa s½ur et depuis je n'ai plus aucune nouvelle de ma famille. Des années se sont écoulées et malgré mes sentiments douloureux, je n'arrive même plus à me souvenir de leurs visages. Comme si mon cerveau avait essayé de tout oublier...
 

                                                                  **********
 

Je me balade dans la rue quand je croise un gars que j'ai déjà vu avec Noriki. C'est sûrement le membre d'un gang de quartier, vu le couteau qui dépasse de sa ceinture. D'ordinaire je n'approche jamais de ce genre de personne, on ne sait pas de quoi elles sont capables.
 
Alors que j'allais faire un petit détour pour l'éviter, il vient vers moi et me demande :
 
« Salut ! Tu étais à la soirée de la résidence d'à côté il y a une semaine ? »
 
« Oui ». Je lui répondis-je sèchement pour lui faire comprendre que je veux écourter la conversation.
 
« Et-tu es intéressé par un boulot qui peut te faire gagner beaucoup de fric ? »
 
J'allais lui dire que je ne voulais pas mais la perspective de gagner assez d'argent pour me barrer de cette ville ne me repousse pas, bien au contraire. Je me doute bien que ce boulot n'est pas légal et qu'il est sûrement dangereux. Je veux en savoir plus, mais si je lui demande davantage de détails il va comprendre que je l'accepte. Je me lance enfin :
 
« Et c'est quoi comme travail ?
 
Il m'adresse un sourire carnassier et me chuchote :
 
« Demain à 21h ici. Un homme te donnera un colis que tu devras emmener à l'adresse indiquée. Tu toucheras ton argent là bas. »
 
Avant que je n'aie eu le temps de dire quoi que ce soit, il était déjà parti. Me voilà embarqué dans une sale histoire. En plus, il ne m'a même pas dit combien je gagnerai... J'espère que c'est bien payé.
 

                                                                  **********
 

Malgré la bonne ambiance de la soirée je n'ai pas du tout l'esprit à boire. Je n'arrête pas de me demander si j'ai bien fait d'accepter cette proposition. Après près d'une heure à boire seul dans mon coin, Noriki me rejoint. Il me lance en rigolant :
 
« Yama te manques déjà ? »
 
Yama ? Qui est ce Yama dont il me parle ? Ah, oui c'est vrai, c'est le tokyoïte avec qui j'ai couché hier soir ! Je lui réponds avec lassitude :
 
« C'est pas ça... je me demande juste si j'ai pas fait une grosse connerie... »
 
« Pourquoi, tu as fait quoi cette fois ? »
 
Comme il a bien vu que je ne voulais pas lui répondre, et qu'il sait que je ne changerai pas d'avis, il me dit finalement :
 
« Si tu ne veux pas m'en parler, c'est ton droit, mais n'oublie pas que je serai toujours là pour t'aider en cas de problème ! Alors si tu as besoin de quelque chose, dis-le moi ! »
 
Il me rajoute ensuite d'une voix sensuelle à l'oreille :
 
« Et si tu veux quelqu'un avec qui passer la nuit, tu pourras toujours compter sur moi. »
 
Je sais que je suis un vrai salaud. Je connais les sentiments de mon meilleur ami pour moi et je profite de sa gentillesse. Mais est-ce de ma faute du je n'ai aucun amour à lui donner en retour ? Il m'est déjà arrivé de coucher avec lui mais je lui ai bien fait comprendre que ça n'irait pas plus loin.
 
Je vois Noriki s'éloigner pour aller draguer un blond sur la piste de danse. Comme je n'avais plus rien à faire, je prends ma veste et je repart chez moi.

Une fois à la maison, je prends une douche rapide et je retourne dans ma chambre, avec comme seul vêtement, une serviette pour cacher mon intimité.
 
Dans le couloir je croise mon cousin. Il s'arrête dès qu'il me voit. Son regard descend le long de mon corps pour d'arrêter au niveau de la serviette. Je m'approche doucement de lui et lui dis de ma voix la plus sensuelle possible :
 
« Eh bien, tu as vu quelque chose qui t'intéresses ? »
 
Il écarquille les yeux puis fronce les sourcils. Il part en me bousculant pour aller se cacher dans sa chambre. Vivement que je me casse de cette maison ! Pour la première fois de la soirée je suis persuadé que j'ai pris la bonne décision tout à l'heure.
 

                                                                  **********
 

Lorsque mon réveil sonne je me sens léger. La journée passe très vite et je ne sèche presque aucun cours.
 
À la sortie d'un lycée je rejoins des amis pour un karaoké. Nous allons ensuite nous poser dans un grand parc pour discuter. Je n'écoute quasiment rien à la conversation. Vers 20h, pendant qu'ils ne faisaient pas attention à moi, je m'éclipse discrètement.
 
En attendant l'heure convenue, je déambule dans les rues. À 20h45 je commence à me diriger vers le point de rendez-vous. J'attends là bas quelques minutes. À l'heure exacte qui avait été prévue, un homme en sweat noir avec une capuche sur la tête se dirige vers moi. Il essaie tant bien que mal de dissimuler son visage. Il me dit d'une voix grave :
 
« Voici le colis. L'adresse est marquée ici. Tu as pas intérêt à te barrer avec ou je t'assure qu'on te retrouvera et qu'on te fera passer un sale quart d'heure. »
 
Au ton menaçant employé par cet homme , j'ai vite compris qu'il ne blaguait pas.
 
Une fois seul avec le colis, je regarde l'adresse indiquée. Ce n'est pas très loin mais ce n'est pas un quartier très fréquentable. De nombreux clans y exercent leur influence et ce quartier est particulièrement connu pour ses trafiquants de drogue.
 
J'avale difficilement ma salive. Je me questionne sur le contenu de ce colis et j'hésite à l'ouvrir. Heureusement je me reprends vite. Je me dis que plus vite ce travail sera fini, mieux ça sera.
 
La peur au ventre, je me dirige vers ma destination. Je garde le colis serré contre moi, mais de manière assez discrète.
 

                                                                  **********
 

J'entre enfin dans ce fameux quartier. L'ambiance est pesante. Dans la première ruelle dans laquelle je rentre, je vois des poubelles renversées sur le trottoir. Les ordures émettent une odeur nauséabonde et  je dois cacher mon nez derrière la manche de mon sweat. Je tourne rapidement à gauche pour suivre le plan qui m'a été fourni avec l'adresse de livraison. Dans cette autre ruelle, je tombe sur une vieille prostituée d'une cinquantaine d'années à la peau toute décrépie, sûrement atteintes de nombreuses maladies.
 
Je parviens à l'éviter en accélérant me pas et j'arrive dans une rue avec pleins de love hôtels tous plus abîmés les uns des autres. Je me fais accoster tous les deux mètres. Je repars dans une autre rue, encore plus sombre que celles que j'ai traversées. Soudain je butte contre quelque chose. Je regarde mes pieds et j'aperçois des jambes de femme. Le corps de la femme était caché derrière un gros bidon, elle avait sûrement fait une overdose d'une quelconque drogue. Je continue mon chemin sans lui porter d'attention.
 
J'essaie de marcher le plus naturellement possible. Un homme me suit du regard puis chuchote quelque chose à l'oreille de son voisin. Ce dernier m'observe à son tour. Ces deux hommes m'emboîtent le pas.
 
J'accélère la cadence mais comme je pense plus à échapper à mes poursuivants qu'à suivre mon chemin et je me perds rapidement. Je commence alors à courir mais mes deux poursuivants, rapidement rejoints par deux autres, en font de même.
 
Je me fais vite acculer dans une impasse. Un groupe d'une dizaine de gars maintenant, tous plus effrayants les uns que les autres m'encerclent.
 
Pour la première fois depuis des années je ressens une peur intense. Cette peur était la même peur que celle que je ressentais en présence de mon père.
 
« Qu'est ce que tu transportes si précieusement, mon joli ? » Fait un de mes assaillants d'une voix mielleuse.
 
Paniqué, je regarde de tous les côtés afin de trouver une issue, mais en vain, il n'y a aucune échappatoire.
 
Je les vois s'avancer dangereusement vers moi. Ils sortent tous de leurs poches des couteaux ou autres armes. Alors que je pensais me faire tuer, une vois s'élève :
 
« Qu'est-ce qui se passe ici ? »
 
Mes poursuivants se retournent et l'un d'entre eux répond :
 
« Boss ! Ce gamin s'amène dans ce quartier avec un paquet suspect. »
 
Je lève le regard et vois cet homme qu'ils appellent “boss”. Il porte un jean collant qui fait ressortir ses jambes musclées. Un gilet ouvert sans rien en dessous me permets d'admirer son torse athlétique, dont mes yeux ne parviennent pas se détacher.
 
Je sens cependant son regard pesant sur moi. Je relève mes yeux que j'ancre dans les siens. Son visage est très agréable à regarder. Ses cheveux teints en vert se marient admirablement avec la couleur noisette de ses yeux. Le “boss” passe un doigt sur sa bouche sensuelle puis s'avance vers moi. Trop apeuré pour bouger, il me retire le colis des mains sans que je ne puisse réagir. Il l'ouvre. Comme je l'avais soupçonné il y avait plusieurs kilos de drogue.
 
Leur boss soulève mon menton de sa main droite et me demande :
 
« Alors comme ça tu fais passer de la drogue sur notre territoire sans nous payer la taxe ? »
 
« Je ne savais pas... » J'essaye vainement de me trouver une excuse avec le peu de courage qu'il me reste.
 
« Ce n'est pas une excuse, me rétorque-t-il. Je me demande ce qu'on va bien pouvoir faire de toi... »
 
Je panique. Je ne veux pas me faire couper les doigts, ni finir mes jours dans un bordel et encore moins mourir ! Il me faut une idée, et vite ! Mais je ne trouvais rien qui puisse faire l'affaire. Avant même d'y avoir réfléchi, je sors :


« Je vous en prie, laissez-moi entrer dans votre clan ! »


Endless nightmare - chapitre 2
Tags : fiction, yaoi, endless nightmare, yakusa, inceste, angst
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#Posté le vendredi 19 février 2016 12:12

Modifié le samedi 12 novembre 2016 11:22

Endless nightmare - chapitre 2

Endless nightmare

Chapitre 2
 
note de l'auteur : Il y a pas mal de nouveaux personnages, mais il y en aura beaucoup moins par la suite!^^


 
*****************************************************************


 
« Je vous en prie, laissez-moi entrer dans votre clan ! »
 
L'homme éclate de rire. Il lâche mon menton, s'éloigne de moi et me jauge du regard. Je semble être suffisamment à son goût puisqu'il me dit enfin :
 
« Tu me plais toi ! Je vais voir ce que je peux faire pour toi ! Les gars, accompagnez-nous aux QG. »
 
Le “boss” fait demi-tour et tout ses hommes lui emboîtent le pas. Deux restent en arrière pour me surveiller afin que je ne m'enfuis pas. J'ai fait cette proposition sur un coup de tête mais quand j'y repense j'ai sûrement bien fait. Si j'entre dans ce gang, je gagnerai rapidement de l'argent, que je pourrais économiser. De plus, au début je ne serai sûrement qu'un larbin, et je serai par conséquent moins exposé au danger.
 
Nous arrivons en quelques minutes devant un immeuble imposant. L'homme aux cheveux verts ouvre une petite porte grinçante. Il pénètre dans ce qui semble être un couloir, mais j'ai du mal à voir ce qu'il y a au bout. Les hommes de main s'arrêtent juste devant et s'écartent pour me laisser le passage.
 
J'hésite avant d'entrer. J'ai peur. Je ne sais pas ce qui m'attend de l'autre côté de ce couloir, mais je sais qu'une fois la porte franchie je ne pourrai plus jamais retourner dans mon monde. J'avais pourtant promis à ma mère de me tenir loin de tous les gangs. Mais aujourd'hui pour moi, pour ma liberté, je vais briser cette promesse. Je reste quelques secondes, immobile, à contempler cette entrée.
 
« Eh bien, tu entres ou pas ? Tu ne peux plus changer d'avis “ me dis le “boss” d'un ton sarcastique. »
 
À ces mots je souris. Il a raison, il est trop tard pour faire demi tour. Je pousse la porte et marche d'un pas ferme dans le corridor. Il y a une multitude de portes, pour la plupart fermées. Mon guide s'arrête enfin devant l'une d'elles. Au moment où il prend la poignée il s'arrête et me dit :
 
« Laisse moi parler. Et au fait moi c'est Junichi. »
 
Il appuie sur la poignée et la porte s'ouvre sur un bureau, qui, avec surprise, est bien rangé.
 
Sur la chaise de ce bureau, se trouve un homme. Il est grand et paraît plutôt bien bâti. Il n'a pas remarqué que nous étions rentrés dans la pièce et reste concentré sur ses papiers. De sa main gauche il remet une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Ses longs cheveux sont magnifiques. Leur couleur brune aux reflets roux me fascine...
 
« Shuko ! Youhou, je suis là “ dit Junichi d'un ton taquin à l'oreille de ce nouvel homme. »
 
Le dénommé Shuko tressaille. Il relève brusquement la tête. Junichi lui dit :
 
« Je nous ai trouvé une nouvelle recrue, tu en penses quoi ? »
 
Shuko se tourne alors vers moi. Il me jauge de la tête aux pieds. Tout d'un coup, il s'arrête. Je peux entr'apercevoir qu'il pâlit légèrement mais il se ressaisit vite. Son regard se durcit puis il se retourne vers Junichi en déclarant :
 
“Il est hors de question d'engager le premier idiot que tu croises en chemin ! “
 
Blessé dans ma fierté, je lui rétorque :
 
« Je sais ce que je fais ! Je souhaite réellement entrer dans votre clan. J'en ai marre de la vie que je mène et je veux vivre seul et j'ai besoin d'argent pour ça et je peux en gagner si je travaille pour vois, et, et... »
 
Je m'arrête à bout de souffle. Je plante mon regard défiant dans les yeux de Shuko. J'ai confiance en mon petit discours, je sais que tous les les chefs de gangs aiment les personnes pleines de courage qui ont confiance à leurs capacités. Le sourire qui se dessine sur les lèvres de Junichi me confirme cette impression.
 
Mais le regard de Shuko reste toujours aussi froid. Il me répond qu'un ton sec :
 
« C'est absolument hors de question ! “
 
« Mais pourquoi donc ? “ demande Junichi.
 
« Je n'ai pas à me justifier ! Continue Shuko d'un ton intransigeant. J'ai jugé qu'il n'est pas apte à travailler pour nous et tu n'es pas en mesure de contester mes décisions. »
 
Il se tourne vers moi et ajoute :
 
« Je ne sais pas qui tu es mais je ne t'ai jamais vu dans le coin. Repars vite chez toi et oublie ce que tu viens de voir. Tu m'as bien compris ? Et je te préviens que si je te revoie traîner sur notre territoire tu ne t'en sortira pas indemne ! »
 
Je lui lance un regard méprisant. Comment cet homme ose-t-il contrarier mes plans (plus ou moins improvisés)? Être beau n'excuse pas tout ! Je boue intérieurement ! Au moment où j'ouvre la bouche pour exprimer mon mécontentement, mes yeux croisent les siens. Il a des yeux couleur jade, tout comme moi. Son regard exerce une emprise si forte sur le mien que je perds toute envie de m'opposer à sa décision. Je détourne le regard. Shuko a un petit sourire en coin de la bouche me dis :
 
« Tu as pris la bonne décision. »
 
Il ordonne ensuite à Junichi :
 
« Raccompagne le à l'extérieur du quartier »
 
Au moment où nous nous tournons vers la porte, une voix grave s'élève :
 
« En connaissant notre cachette ? C'est hors de question ! Il n'a pas d'autre choix que de rejoindre notre groupe ! »
 
« Kenko ! Tu n'as aucun ordre à me donner ! S'écrie Shuko. Sors immédiatement de ce bureau ! »
 
« Nous avons peut être le même grade mais c'est encore moi qui suis responsable de ce quartier ! Persifle le nouvel arrivant. Tu n'as aucune autorité sur le choix des personnes qui sont autorisées à travailler ici ! À moins que tu ne souhaites que nous rapportions cette histoire au Boss ? »
 
Shuko sert le poing, et quitte la pièce en poussant un soupir long et sonore pour mettre en évidence sa désapprobation et sa colère. Junichi fronce lui aussi les sourcils reste dans la pièce.
 
Kenko, le chef de ce bâtiment, est un homme de taille moyenne, gras et sans trop d'hygiène vu la couleur jaunie de ses dents et l'odeur nauséabonde qu'il dégage.
 
L'homme ajoute :
 
« Junichi, fais lui visiter l'immeuble. Et retourne voir à ta tâche après. N'oublie pas que je ne supporte aucune erreur ni aucun échec. »
 
Junichi me prend pas le bras et me conduit d'un pas rapide vers la sortie. Pendant que notre traversons la pièce, je peux sentir le regard insistant de Kenko sur mon entrejambe, ce qui me rend extrêmement mal à l'aise.
 
Lorsqu'on est enfin sortis du couloir, Junichi me lâche et je recommence enfin à respirer normalement. Je m'adosse contre un mur pour me reprendre de mes émotions. J'ai vraiment besoin de faire une petite pause pour bien digérer tout ce qui vient de m'arriver...
 
« Je suis désolé pour tout à l'heure, d'habitude il n'est pas comme ça... et puis l'homme que tu viens de rencontrer, Kenko, ne lui fait jamais confiance, c'est une vraie pourriture. Si tu comptes rester ici vivant, tu ferais mieux de ne pas te le mettre à dos... »
 
Il s'arrête de parler. Un long silence s'installe. Une question me taraude l'esprit depuis tout à l'heure mais je n'ose pas la poser. Junichi est en pleine réflexion et je ne voudrais surtout pas le déranger. Après que plusieurs minutes se soient écoulées je me décide enfin à briser le silence :
 
« Junichi... »
 
« Appelle moi Jun » me coupe-t-il.
 
« Jun... tu avais l'air assez proche de Shuko, est-ce que vous... enfin est-ce que vous êtes ensembles ? »
 
Jun laisse échapper un petit rire. Il me réponds aussitôt :
 
« Nous sommes amants. Une grande partie des personnes ici sont gays, alors c'est parfaitement toléré. »
 
Après quelques secondes de silence, il me taquine :
 
« Pourquoi ? Tu es jaloux ? »
 
Je rougis et je balbutie ces quelques mots :
 
« Non je... enfin c'est que... »
 
Je ne savais pas quoi répondre. Je ne voudrais pas casser leur couple, mais je ne dois avouer que sentir les mains de Junichi ou de Shuko caresser tout mon corps ne me répugnerait pas plus que ça, au contraire !
 
Voyant que je suis gêné, Jun me propose de visiter le reste du bâtiment mais il a toujours son petit sourire amusé aux lèvres.
 
J'essaie de chasser de mon esprit les images de ces deux hommes en train de s'embrasser mais mon imagination n'est pas du même avis. À chaque fois qu'il ouvre la porte d'une nouvelle salle, je les vois avec un vêtement en moins. Je ne peux désormais cacher qu'avec difficulté la bosse qui se forme dans mon pantalon.
 
Lorsque la visite se termine enfin, Jun me laisse avec une sorte de comptable myope et désagréable. Ce dernier m'explique, entre deux postillons, en quoi consistera mon travail.
 
Celui-ci est plutôt simple. Je dois simplement servir de secrétaire à Kenko. Tout les jours je vais devoir ranger son bureau, lui servir ses repas et trier tous les vieux dossiers qui traînent dans la salle des archives.

 
                                                                   ***********
 
 
Je travaille maintenant pour le gang depuis plusieurs semaines, maintenant presqu'un mois. Je loue un petit studio miteux en haut d'un immeuble tout aussi délabré, mais je voulais le loyer le moins cher possible pour ne pas avoir à piocher dans mes économies.
 
J'exécute mon travail quotidiennement, sans faillir à la tâche. Je me suis rapidement rendu compte que je ne savais absolument rien des gens pour qui je travaille, mais je suis conscient que poser des questions ne me rapportera que des ennuis supplémentaires.
 
En effet, on me confie plus de responsabilités que je ne l'aurais cru. J'aide à planifier toutes sortes d'opérations, allant du simple chantage dans les rues au trafic de stupéfiants à l'échelle nationale. Mes avis sont souvent demandés même s'ils ne sont pas toujours écoutés.
 
Le stress dû à la peur d'être accusé d'être la cause de l'échec d'une expédition m'empêche souvent de m'endormir paisiblement mais ma principale source de mécontentement se trouve autre part. C'est Kenko lui-même.
 
Comme je l'avais suspecté dès le premier jour, il ne m'a pas pris à son service que pour contrarier Shuko et encore moins pour mes conseils. Il me veut pour lui, mon corps en tout cas.
 
Souvent lorsque je range des dossiers, il me glisse des consignes à l'oreille sur un ton plein de sous-entendus. Je l'ignore du mieux que je peux mais je sais que ça l'excite. Comme il a vu que ce genre de chose ne marche pas sur moi, il tente des choses de plus en plus osées.
 
Il y a une semaine, il a prétexté m'avoir acheté une nouvelle chemise pour me demander de me changer devant lui. Mais au moment où j'ai commencé à déboutonner la chemise que je portais, il s'est approché dangereusement près de moi. Il s'est arrêté à quelques centimètres de mon corps et m'a soufflé, de son haleine fétide, qu'il préférait que ce soit lui qui me change. Je ne pouvais pas m'opposer à lui alors j'ai mis les bras le long de mon corps et je l'ai laissé faire.
 
Il a lentement défait la moitié de mes boutons. Il s'est ensuite arrêté et a glissé sa main sur mon torse. Il a m'a caressé pendant presque une minute. A chaque fois que ses doigts frôlaient mes tétons, je ne pouvais m'empêcher de frissonner de dégoût, et il l'a remarqué. Il s'est approché encore plus de moi et je sentais son bas-ventre contre le mien. J'ai fais du mieux que j'ai pu pour l'ignorer en pensant à tout ce que je pourrai faire une fois parti de cette foutu ville.
 
Ses mains sont ensuite remontées jusqu'à mes épaules. Il a lentement fait descendre mon vêtement. Je sentais des doigts sur le tissu, glisser le long de mes bras. Et bout de plusieurs interminables secondes, il a enfin complètement retiré ma chemise, qui est tombée à mes pieds.
 
Ses yeux se sont arrêtés sur ma cicatrice. Il a ouvert la bouche, sûrement pour me demander comment je me l'étais faite mais il l'a vite refermée. C'était déjà ça car je n'avais absolument aucune envie de lui parler de mes problèmes familiaux. Il a retracé le contour de ma cicatrice avec ses ongles et j'ai tressailli. Ça avait toujours été un endroit particulièrement sensible.
 
Après m'avoir encore touché pendant quelques temps, il s'est reculé et a pris la nouvelle chemise. Il me l'a mise en prenant tout son temps afin de mieux savourer la vue de mon visage gêné.
 
Une fois le vêtement mis, il a quitté la pièce, en arborant un petit sourire triomphant, comme pour bien me montrer sa supériorité. Lorsqu'il eut enfin quitté la pièce, je me suis appuyé sur le bureau pour bien reprendre mes esprits. Je n'avais pas du tout aimé être touché par cet homme, et pour me consoler je me disais que c'était toujours mieux que chez mon père.
 
Mais le pire à été hier. J'étais tranquillement en train de trier de vieux dossiers quand un homme m'a demandé de le suivre. Il m'a conduit sur ordre de Kenko dans un bureau dans lequel je n'avais jamais été.
 
La pièce était sombre il n'y avait presque rien hormis une bibliothèque, un bureau et un fauteuil. Kenko était occupé à remplir des papiers mais il n'était pas seul. Avec lui se trouvait un homme imposant par sa taille comme par sa musculature. Ce dernier m'impressionnais beaucoup et je n'osais pas bouger. Après plusieurs secondes, Kenko leva la tête et fut surpris de me voir. Il dit alors :
 
« Je t'attendais. Izuo, occupe toi de lui. »
 
« Bien, chef » répondit le mastodonte.
 
Izuo me contourna. Il passa derrière mon dos avec une vitesse surprenante pour la masse musculaire. Il me tordit le bras derrière le dos, ce qui m'arracha un petit cri de douleur. Kenko se leva de sa chaise, s'approcha de moi et me donna enfin une explication à cette convocation et au mauvais traitement qu'on m'avait fait subir :
 
« J'ai aujourd'hui reçu une lettre me prévenant qu'il y a un espion parmi nous. »
 
Il me montra alors ce fameux bout de papier.
 
« Et vous me soupçonnez ? » ai-je demandé d'un ton narquois.
 
« Tu es nouveau ici, alors il serait étrange que je ne te soupçonne pas. Mais ne t'inquiète pas, je ne vais faire que te fouiller et si je ne trouve rien, tu seras libre de partir. »
 
Je me détendis enfin un peu. J'avais eu peur d'être injustement accusé et jeté dans une cellule quelque part.
 
« Izuo, fouille le. » ordonna Kenko.
 
L'homme me relâcha le bras. Il passa ses bras autour de mon torse et commença à me palper, comme pour chercher un quelconque objet dangereux.
 
Izuo devait cependant avoir reçu des consignes de notre boss puisque après n'avoir rien trouvé une première fois il recommença. Kenko s'assit sur le fauteuil et regarda la scène. Izuo ne passait pas ses mains sous mon T-shirt mais il frottait de plus en plus souvent mes boutons de chair. Après quelques minutes, il commença à les pincer. Ses gros doigts me faisaient mal et je ne pouvais réprimer mes plaintes qu'en me mordant la lèvre. Malheureusement pour moi, Kenko l'avais remarqué.
 
Il fit un hochement de tête et Izuo me poussa contre le bureau. Pour ne pas tomber, je dus m'appuyer sur mes bras. Là bas, il passa sa main sur mon entrejambe. Il y effectua une petite pression, mais je réussis à rester impassible. Ceci ne parut pas plaire à Kenko, qui lui ordonna de continuer. Il caressa de nouveau mon pantalon, avant de défaire ma braguette. Cette fois, c'est au travers de mon caleçon qu'il me touchait.
 
Je commençais à être excité, contre ma volonté. Pour me calmer et penser quelque chose de plus plaisant que d'être touché contre son gré par un inconnu, je fermai les yeux. Cette fois, mon attitude déplu fortement à mon supérieur et celui-ci lança d'un ton énervé :
 
« Déshabille le ! »
 
Mon tortionnaire s'exécuta rapidement, il m'enleva mon haut et tira mon pantalon vers le bas, laissant pour seul vêtement mon caleçon. À l'aide de coups de pieds dans les genoux, il m'écarta les jambes. Je ne puis alors réprimer ma colère qu'en serrant les poings, et le peu d'ongle que j'avais entama la paume de ma main, faisant perler quelques gouttes de sang.
 
Il glissa alors sa main sous mon dernier bout de tissu et fit des mouvements de va-et-vient le long de ma verge. Il alternait ces mouvement avec des caresses sur le bout de celle-ci. Je ne pus rapidement plus retenir mes soupirs lancinants. Je laissa même sortir quelques petits cris quant il accélérait le mouvement. Je sentais mes défenses s'effondrer et mes forces me quitter. Je me trouvais au bord de l'orgasme mais lorsque j'allai enfin jouir, il s'arrêta net.
 
J'avais de plus en plus de mal à reprendre mon souffle. Je n'en pouvais plus. Il ne pouvais pas me laisser dans cet état. Sa main était toujours posée sur mon membre. J'étais tenté d'entamer moi-même de bouger afin de me libérer mais ma fierté m'en empêchait.
 
Kenko, qui n'avait jusque là été qu'un simple spectateur se leva. Izuo retira sa main de ma verge et se posta quelques mètres de derrière. Kenko retira mon caleçon. Je voulus protester, mais je n'en avais plus la force.
 
Il passa son bras délicatement entre mes jambes et fit glisser ses doigts le long de ma verge. Il redescendit ensuite vers mes bijoux de famille, qu'il malaxa, avec énergie mais sans pour autant me faire mal. Cette action m'arracha cependant un cri, que je ne pus contenir.
 
Ce son l'encouragea à continuer. Cette fois c'est à mon cou qu'il s'attaqua. Il me mordillait la nuque, ce qui me fis pousser de nouvelles plaintes. Il laissa enfin ma bourse pour remonter un peu plus haut, au niveau de mon intimité. Ses doigts la frôlèrent puis finirent leur course dans le bas de mon dos. Il les redescendit sans attendre et appuya cette fois ci plus fortement à mon entrée.
 
J'avais du mal à tenir debout. Mes bras et mes jambes faiblissaient. Pour ne pas tomber au sol, j'ai dû me courber, laissant ainsi in-intentionnellement mon intimité à découvert. Kenko ne laissa pas filer cette occasion et enfonça brusquement un de ses doigts en moi. Je n'avais été pénétré par personne depuis quelques temps et cette intrusion sans aucune préparation me fit l'effet d'une décharge électrique. Il commença à bouger en moi. La douleur était telle qu'aucun son ne parvint à sortir de ma gorge. Je fermais les yeux pour retenir mes larmes de frustration de couler.
 
Au moment où je pensais qu'il allait définitivement me violer, il reçu un appel téléphonique. Il retira son doigt avec dépit et décrocha. Il ne paraissait pas content des nouvelles reçues. Il me jeta sur un ton rageur :
 
« Tu t'en tires bien pour aujourd'hui »
 
À la suite de cette phrase, il quitta la pièce, suivi de son homme de main.
 
Une fois la porte fermée, je tombai sur le genoux et je ne pus retenir mes larmes plus longtemps. Je restai quelques minutes comme ça, incapable de bouger.
 
Quand enfin, j'eus retrouvé un peu de courage, je me relevai, je remis mes vêtements et je quittai ce maudit bureau en jurant de me venger de cet homme et de sa conduite abominable.
 
Malgré toutes les précautions que j'ai pu prendre, ce qui devait arriver arriva. Une opération que j'avais aidé à planifier rata. Les membres chargés du trafic furent attaqués par un gang ennemi. Ils furent tous tués, un vrai massacre.
 
J'attends depuis maintenant dix minutes que le boss revienne. Il a dû être mis au courant et j'attends avec impatience nervosité de connaître enfin mon sort.
 
J'entends des bruits de pas et des paroles confuses. Je commence à me ronger les ongles. Cette peur lorsqu'on attend une punition qui nous monte à la gorge, que je connais si bien...
 
La porte s'ouvre enfin et mon supérieur arrive suivi d'une dizaine d'homme armés de battes de base-ball. Mon esprit est déjà embrumé à cause de l'angoisse. J'entends vaguement que Kenko leur ordonne de me passer à tabacs et je perds conscience sous la violence des coups.


 
                                                                 **********
 
 
La lumière blanche m'éblouis. Lorsque le flou disparaît et que j'arrive enfin à distinguer les contours de ce qui l'entoure, je découvre un visage angélique penché au dessus de moi.
 
Ce visage me sourit. Ce visage appartient à un jeune homme de taille plutôt petite et aux cheveux assez longs d'une blondeur éclatante qu'il attache. Il porte une paire de lunette qui lui donne un petit air sexy. Je ne trouve qu'un mot pour le décrire : mignon !
 
Il me demande d'une voix douce :
 

« Tu te sens mieux ? As-tu besoin de quelque chose ? »


Je suis tellement sidéré devant sa beauté que je prends plus de 3 secondes à répondre à sa question.
 
« Non merci. Mais.... Où suis-je ? Et qui es-tu ? »
 
« Je m'appelle Rei. Et tu es dans la salle qui sers d'infirmerie dont je suis le responsable. Si... »
 
Je ne porte que peu d'attention aux paroles de Rei. Je suis ensorcelé par ses lèvres qui bougent au rythme des mots.
 
« ...Si tu as une question, n'hésite pas »
 
Emporté dans mon rêve et mes fantasmes, je comme toute réponse je colle mes lèvres sur les siennes. Surpris, il recule et prend un air effrayé.
 
Je regrette tout de suite mon geste. Cet homme n'est peut être pas homosexuel ou il ne veut peut être pas de moi.
 
Cependant il coupe net à toutes mes pensées en m'expliquant la raison pour laquelle il m'a repoussé.
 
« On ne peut pas. Je... Je suis l'amant de Kenko... »
 
Je suis aussi saisi de peur à l'entente de cette déclaration et je promets de garder le secret. Au moment où nous nous détendons enfin, j'entends des bruits de pas s'éloigner dans le couloir.

Nous nous regardons tous deux. Il y aurait un témoin ? Nous sommes conscients du danger que cela représentait et un frisson de terreur nous parcourt le dos.




Endless nightmare - chapitre 2


Endless nightmare - chapitre 3
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#Posté le vendredi 18 mars 2016 07:56

Modifié le lundi 09 janvier 2017 16:42

Endless nightmare - chapitre 3

Endless nightmare

Chapitre 3


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“ On ne peut pas. Je... Je suis l'amant de Kenko... “

J'entends des bruits de pas s'éloigner dans le couloir. Il y aurait un témoin ? Nous sommes conscients du danger que cela représentait et un frisson de terreur nous parcourt le dos.



                                                                   ***********
 

Je cours vers la porte pour découvrir qui nous a espionné, mais le couloir est vide. Rei me prend par la main et essaie de me rassurer :

" Il ne nous a peut être pas entendu. En tout cas on ne devrait pas se revoir avant d'avoir recueilli plus d'informations sur ce mystérieux inconnu. "


Je ne suis pas convaincu. La salle suivante n'était pas toute proche et la personne avait sûrement dû courir pour l'atteindre en si peu de temps. Si la personne ne nous avait pas entendu, pourquoi se serait-elle cachée quand j'ai ouvert la porte ? Je ne savais plus quoi penser de cette journée.


Je suis heureux d'avoir fait la connaissance de Rei mais la situation dans laquelle je me trouve n'a rien d'enviable.


Je retourne difficilement à mes quartiers, mes blessures me faisant toujours un peu mal.



                                                                   ***********

Plusieurs jours se sont écoulés depuis l'incident et j'ai repris mon rythme de vie normal. Je suis cependant très nerveux et je sursaute au moindre petit cri. Jun l'a remarqué et m'a demandé ce qui n'allait pas. Je ne veux pas lui causer d'ennui alors je lui ai dit que j'avais peur d'être de nouveau harcelé ou frappé par Kenko.



Depuis mon échec à la dernière opération, je ne suis plus convoqué aux réunions et je passe mes journées à trier de vieux documents.

Je m'ennuie alors je dessine. Enfin dessiner est un bien grand mot, ce sont plus des gribouillis.



Pendant les repas, je mange dans un coin à l'écart des autres, mais depuis plusieurs jours je sens un regard fixé sur moi. Le premier jour,j'ai eu peur que ce soit le témoin et qu'à la sortie du repas il me prenne à part pour me faire du chantage, mais il ne s'est rien passé. Ni ce jour là, ni les autres.


Finalement ce n'était peut être pas le témoin. Je suis rassuré mais je me demande donc qui me regarde et pourquoi ?

Je décide finalement d'agir aujourd'hui. Je m'assieds dans mon coin habituel. Au bout de quelques minutes, je sens ce regard fixé sur moi. Je me retourne brusquement et mes yeux croisent ceux de Shuko. Ce serait donc lui qui m'observe tous les midis. Mais pourquoi ferait il  cela ?


Je braque sur lui un regard questionneur. Il me fixe aussi dans les yeux plusieurs secondes puis quitte la pièce. Jun qui prenait son repas avec lui ne comprend pas le départ de son amant et il lui court après.


Trois jours se sont passés depuis et je n'ai plus ressenti le regard de Shuko sur moi, d'ailleurs je ne le vois presque plus, il doit sûrement m'éviter... Je suis plus tranquille mais je m'ennuie encore plus.


Après avoir trier des rapports de comptes en banque illégaux et autres fraudes en tout genre, je décide d'aller faire un tour sur le balcon pour m'aérer un peu la tête.


J'avance sur le balcon à peine de quelques dizaines de centimètres que je sens une lame glacée se glisser sous ma gorge. Quand j'essaie de me retourner pour voir le visage de mon agresseur, il fait pression sur ma trachée et je suis obligé d'abandonner. Après ma tentative infructueuse j'arrête totalement de bouger et j'attends des ordres de la part de mon mystérieux “agresseur''...


J'entends alors une voix rauque :


“ File moi en. “



Je ne comprends pas de quoi il parle et je ne bouge pas. Il appuie un peu plus sur ma gorge et je sens des gouttes de sang couler jusqu'à mon T-shirt.


“ Je suis en manque alors file moi vite une dose ou je te bute “ continua la voix.

Je ne sais pas quoi faire, je n'ai aucune drogue sur moi, mais vu son état, si je lui dit, il me tuera sans aucune hésitation.


“ Tu as 5 secondes ou je te vide de ton sang. ”


Je reste sans bouger mais l'homme s'énerve de plus en plus. Je cherche désespérément une solution pour me tirer d'affaire mais je peine à garder mon sang froid. Je ne veux pas mourir ! Je ne suis pas venu ici pour finir tué par une toxico en manque ! Je refuse !



Alors que j'allais enfin me décider à faire un ultime geste de défense j'entends un bruit métallique et l'arme qui me menaçait fut entraînée vers l'arrière pour rejoindre la masse inerte de mon agresseur.

Lorsque je me retourne je vois Jun qui me demande souriant mais inquiet :


“ Tu n'es pas blessé ? Tout va bien ? “



“ Non, répondis-je, je n'ai rien, grâce à toi. J'ai eu de la chance que tu sois passé par là à ce moment  là ! “


“ Ce n'était pas de la chance, me contredit il, un homme nous a prévenu qu'un dangereux drogué traînait dans le coin. Dès que Shuko a entendu la nouvelle il m'a demandé de te protéger. Quand j'ai voulu te rejoindre, j'ai vu que ce type t'avais agressé et je l'ai assommé avec cette batte, continua-t-il en me montrant l'arme en question. Si tu veux remercier quelqu'un, va remercier Shuko.”

Je remercie malgré tout Jun et je retourne à mes occupations après que des hommes de main soient passés récupérer le corps inerte.


Mais j'ai à présent la tête pleine de nouvelles questions en complément de mes anciennes toujours sans réponses . Pourquoi Shuko ne voulait pas que je rejoigne le clan ? Pourquoi Shuko m'observait pendant les repas ? Pourquoi s'est il inquiété pour moi ma sécurité ? Tout cela n'est pas normal et je compte bien tirer cette affaire au clair ! Et pour cela, il faut que je l'approche. Je sais ce qu'il me reste à faire !


                                                                   ***********


Comme tous les jours, je range les papiers... mais cette fois, je suis bien content de devoir effectuer cette tâche, qui me permet de me balader un peu partout sans pour autant éveiller les soupçons. C'est ainsi que j'arrive devant la porte de Shuko. Celle ci est fermée, mais ce n'est pas cela qui m'arrête !

Je toque. Pas de réponse. Je décide alors d'entrer. La forme est la même que celle de toutes les autres, mais elle paraît si différente ! Tout est rangé, trié avec soin. Peu de mes amis de lycée avaient une chambre aussi bien rangée.



Je rentre doucement, avec précaution, de peur de bouger un des objets. Je commence une rapide inspection des papiers du bureau quand j'entends la porte de la chambre se refermer. Je sursaute et me retourne. Je vois Shuko, adossé contre la porte, les bras croisés. Il me demande froidement :


“Que viens tu faire ici ? Tu es incapable de te défendre seul et maintenant tu essaies de voler ? “


J'ouvre la bouche pour lui rétorquer que je voulais juste récupérer un papier quand une meilleur idée me traverse l'esprit. Je lui réponds :

“ Je te cherchais, je voulais te demander quelque chose... “


“ Pourquoi n'es tu pas venu me trouver pendant le déjeuner, ce n'est pas comme si tu ne sais pas ou je suis. “ Me rétorqua-t-il.

Je prends alors un air un peu coupable et gêné, tandis que je me rapproche de lui. Quand ma bouche arrive à la hauteur de son oreille je lui susurre :


“ Disons que je voulais te parler... en privé... “ Dis je en glissant mes mains lentement sur son torse.

Il reste impassible à mes actions et saisit brusquement mon poignet qu'il retourne dans mon dos. Il me dit d'une voix qui se veut méprisante :

“ Ne t'a t'on pas dit que j'avais déjà un amant ? “


Je tente alors dans un dernier espoir :


“ Mais est tu sûr qu'il te satisfait ? “  

Il me tord le bras encore plus fort puis m'ordonne de quitter sa chambre sur le champs, ordre que je m'empresse d'exécuter de peur qu'il ne s'énerve vraiment.

Une fois dans le couloir, je fulmine ! Comment ose-t-il me traiter ainsi ? Je ne suis pas assez bien à son goût ? Où est-ce juste Jun qui est si doué au lit que Shuko aurait trop peur de le perdre s'il le trompait...

Cette dernière hypothèse me semblait étrange au début mais finalement elle ne m'étonne pas tant que ça... Peut être est-ce réciproque, car, si Jun est assez sexy, je ne l'ai jamais vu faire des avances à qui que ce soit.



Je déambule, plongé dans mes idées noires lorsque j'entends qu'on m'appelle. Le boss me demande, paraît-il. Je me contracte, aurait-il appris pour Rei ? Mais pourquoi le mystérieux espion ne le lui aurait-il dit que maintenant ? Je rejoins donc son bureau à contre-c½ur et plein d'angoisse.


                                                                   ***********


Saleté de déchets ! Ils ne pourraient pas laver ces rues de temps en temps ? Je vais encore avoir une odeur horrible pendant trois jours...

Quelle mission foireuse. Je me demande finalement si je ne préférais pas classer les vieux dossiers poussiéreux...


Je devais aller chercher le fric que doit une vieille femme, sûrement camée et fauchée au boss. Ce dernier a enfin daigné me renvoyer en “mission” et me voilà à me promener d'un bout à l'autre de la ville, accompagné de deux autres hommes.

Je le sentais mal, cette fois, mais bon, ce n'est pas comme si j'avais eu le choix. Pour l'instant le problème reste : qui va le lui annoncer ? Le boss va encore péter un cable quand il apprendra la nouvelle !


Lorsque nous sommes arrivés à l'adresse indiquée, nous avons sonné. Comme prévu, la porte ne s'est pas ouverte. L'un de mes deux compagnons de mission a commencé à essayer d'enfoncer la porte.

En entendant tout ce vacarme, une voisine est sortie, sans doute la concierge de l'immeuble. Nous lui avons expliqué que nous devions trouver la femme qui vit dans cet appartement. A l'écoute de cette expression, la concierge nous a rit au nez :

“ Elle a peut être vécu dans cette appartement, nous dit-elle, mais elle y est aussi morte. Elle s'est suicidée il y a une semaine. Apparemment c'était pas beau à voir. Les flics sont venus et ont emportés son corps en même temps que tous ses biens. Je ne sais pas quelle somme elle vous devait, mais vous n'êtes pas les premiers à passer pour réclamer de l'argent. Elle n'avait pas de famille, alors ce n'est pas l'état qui risque de vous rembourser ses dettes, car je doute de la légalité de votre organisation.”

Elle a rit encore un bon coup, puis nous s'est barricadée chez elle. En même temps, je la comprends, elle ne voulait sûrement pas plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà...

Je regarde mes deux compagnons. Ils discutent entre eux, et visiblement sont pas tout à fait d'accord sur ce qu'il faut annoncer à Kenko, le boss. Je pense un court instant à leur fausser compagnie et à m'enfuir, mais ils sont plutôt baraqués et auraient vite fait de me rattraper. De toute façon, même si je m'enfuyais, je ne resterais pas vivant plus de 2 jours avec des assassins du clan à mes trousses...

Les deux hommes marchent quelques mètres devant moi quand ils s'arrêtent soudainement. Il semblerait que l'un des deux observe quelque chose, à l'angle de la ruelle tandis que l'autre se dirige vers moi.

Lorsque ce dernier me plaque contre le mur, je comprends que l'autre n'observe rien, il fait juste le guet, mais que par contre, moi, je vais déguster... Comme si l'idée de me faire tabasser par Kenko en rentrant n'était déjà pas assez réjouissante.

Le plus simple, c'est de me laisser faire. C'est plus rapide, et ça fait moins mal, en général du moins. Et puis, ce n'est pas comme si je suis puceau...

A mon grand soulagement, il n'a pas l'air décidé à aller jusqu'au bout. Il veut juste que je lui fasse une pipe. Enfin “juste” est un bien grand mot car cela va être tout sauf agréable, vu qu'il n'a pas l'air de s'être lavé depuis une semaine.

Effectivement, je ne me suis pas trompé. Il me fout sa queue entre mes lèvres. L'odeur me répugne mais je me décide à entrouvrir un peu ma bouche. Il profite de cet instant pour me la mettre en entier. J'ai du mal à respirer, mais bon j'en ai connu des plus grosses...

J'hésite à utiliser un peu me dents, l'air de rien, mais me yeux croisent les siens et me font comprendre que je ferai mieux de ne pas le faire. Je m'efforce cependant à être le moins agréable possible, juste assez pour qu'il arrive à jouir. Pas question qu'ils disent à tous les autres que je suis un bon coup !

Heureusement, il ne me jouit pas en bouche, car je n'avais aucune envie de garder le goût de son sperme ! Il en met un peu sur mes vêtements, mais vu la puanteur des rues, il fallait que je le lave, alors ce n'est pas si grave. Il m'attrappe ensuite la machoir et me force à le regarder. Il me dit ensuite :

“C'est toi qui va annoncer la mort d'la camée à Kenko, compris ? Si tu te défiles, je me débrouillerai pour qu'on te passe tous dessus.”

Je hoche la tête, résigné. A vrai dire, je me doutais que ça finirait comme ça... Et puis, avec un peu de chance, si on peut appeler ça de la chance, je pourrais revoir le beau Rei...


                                                                   ***********


Là-dessus, je ne me suis pas trompé. Après avoir pris de nouveau des coups, moins forts que la dernière fois cependant, je suis amené à l'infirmerie. A mon grand soulagement, Rei y était ! Il ne m'aperçut pas tout de suite, alors je suis resté une minute à le contempler.

Il me donne l'impression d'un petit ange en enfer. Comment a-t-il bien pu finir dans cet endroit ? En fait, je ne suis pas sûr de vouloir le savoir... Si tous les hommes pouvaient être comme lui, le monde serait bien plus agréable...

Il finit enfin par me remarquer. A ma vue, son visage exprimer à la fois la surprise, la joie, et l'inquiétude. Il m'entraîne rapidement dans une autre salle.

Il me fait m'allonger sur un lit et m'enlève mon haut. Je tressaille à chaque fois que ses mains me touchent pour me mettre de la crème, et il l'a remarqué. Cela ne l'arrête pas pour autant. Il me dit de sa douce voix :

“ Tu sais... depuis la dernière fois, je ne peux m'empêcher de penser à toi... Je...”

Il n'arrive pas à terminer sa phrase, alors je lui réponds :

“ Moi aussi...”

Son visage s'illumine et ses lèvres se posent sur les miennes.

“ Je t'aime” me dit-il, l'air gêné.

On ne devrait pas autoriser quelqu'un à être aussi mignon. Je mets mes bras autour de son coup et approche son visage du mien. Cette fois, je l'embrasse avec passion.

Mes mains glissent sur son corps et retirent peu à peu ses habits. Pendant ce temps, il a déboutonné ma braguette et commence de lents va-et-viens le long de mon engin. Je sens des vagues de plaisir déferler en moi, mais je trouve l'énergie pour lui faire de même. Sa respiration se fait plus lente sous le plaisir, ce qui m'excite d'avantage.


Je prends le tube de crème qu'il appliquait sur mes blessures et j'en verse sur mes mains. Je rapproche son corps du mien et je mets doucement un doigt, puis deux, en lui. Il sursaute. Une fois qu'il a l'air habitué à leur présence, je commence à bouger.

Au début, il essaie de rester impassible, mais il pousse rapidement des petits cris de plaisir. J'accélère la cadence, et je rajoute un troisième doigt. Cette fois, il n'arrive plus à tenir debout et s'appuie sur moi. Nos deux verges se touchent et je l'embrasse. Nos langues se rencontrent et me font fondre de plaisir. A chaque fois que mes doigts bougent en lui, sa verge se frotte à la mienne.


J'arrive à enfoncer un peu plus mes doigts, lorsqu'il pousse un cri, ce qui le force à interrompre le baiser. Visiblement, j'ai touché son point sensible, car il n'arrive plus à reprendre son souffle. Il arrive enfin à articuler :


“ Arrête... ha... Ce n'est... pas... haa... tes doigts... que... je veux.... haaaaaa... ”

Son regard, empli de plaisir, me supplie de passer à la suite. Je ne le fais pas attendre une seconde de plus et je positionne son bassin au dessus du mien. Je le fais progressivement descendre, jusqu'à atteindre la base de sa verge.

Je voulais attendre qu'il s'habitue à moi pour commencer à bouger, mais il en prend l'initiative. Il commence à monter et à descendre, d'abord lentement, puis de plus en plus vite.

Je le vois qui commence à avoir du mal à continuer seul alors je le renverse sur le lit, et cette fois, c'est moi qui bouge. Mon esprit est embrumé par le plaisir, et je n'arrive plus à penser à rien. Je vois que Rei essaie de me dire quelque chose, mais c'est étouffé par des gémissements de plaisir.

De peur qu'il n'attire l'attention en poussant des cris un peu trop forts, je le réduit au silence d'un baiser. Aucun de nous deux n'arrive plus à respirer calmement, mais qu'importe.

Lorsque je sens que j'approche de la jouissance, je laisse mes mains se balader sur le corps de Rei. Lorsque j'arrive enfin à sa verge, je fais de nombreu aller-retours, et je le vois se tordre encors plus de plaisir sous le coup de mes pénétrations qui s'accélèrent.

Je le sens enfin jouir, et je l'imite tout aussitôt. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel plaisir.

Après plusieurs minutes, le temps de reprendre mon souffle, je me lève. Je regarde mes mains, pleines d'un liquide blanc. Je les essuie, mais elles gardent son odeur. Elle n'a cependant rien à voir avec celle de l'homme dans la rue.

Je récupère mes vêtements qui traînent partout par terre, et je commence à repartir quand j'entends Rei marmonner :

“ Aki... Je... t'aime... ”

Il est à moitié en train de dormir alors je lui pose un dernier baiser sur le front avant de sortir de la pièce. Je ne pense pas ressentir de l'amour à son égard, mais je ne supporterais que quelqu'un puisse lui faire du mal... Rien qu'à la pensée de Rei, mon petit ange, dans le lit de Kenko, mon coeur de serre. Si je peux faire quoi que ce soit pour lui rendre la vie plus simple, je le ferai.

Je repars, à moitié en boitant de l'infirmerie pour rejoindre ma chambre avant que quelqu'un nous découvre.


                                                                   ***********


Qu'est ce que tout cela veut dire ? Je viens de surprendre une conversation... étrange. Je passais devant le bureau de Kenko, quand je surprends une dispute.

J'ai vite reconnu les voix, c'était Kenko et Shuko, et visiblement ils se disputaient à mon sujet :

“ Aki n'est pas en état de faire une nouvelle livraison !” s'écria Shuko.

Et pourquoi donc ? répondit Kenko. Je ne vois pas pourquoi il devrait être privilégié !”

“ Il a été tabassé à son dernier retour de missions, il ne pourra plus marcher sans boiter pendant quelques jours ! rétorqua Shuko. Je refuse qu'il participe à cette mission, assez dangereuse en plus !”

“ Eh bien quoi, il te plait le petit Aki ? Lui demanda Kenko, visiblement amusé. On ne te voit pas souvent intéressé par d'autres hommes. Mais ce n'est pas parce que tu es lié à “lui” que je vais t'obéir ! Si tu veux qu'Aki reste, tu vas devoir le remplacer !”

“ Très bien !” répondit Shuko, sans hésiter.

Voilà maintenant plusieurs heures, que l'équipe est partie se ravitailler en drogue, et plus aucune nouvelle.

Mais lorsqu'il reviendra, Shuko me devra des explications. Pourquoi veut-il à ce point me protéger ? S'il voulait simplement coucher avec moi, il aurait pu le faire quand je le lui avais demandé !

Des bruits de pas. Ils sont rentrés. Alors que je me précipite pour parler à Shuko, je le vois appuyé sur deux autres hommes qui le conduise à l'infirmerie. Je les suis en traînant des pieds. Une fois à l'infirmerie, je vois que Rei l'a pris en charge. Je le vois s'occuper de loin de sa blessure. Visiblement une balle l'a touché à la jambe.

Une fois la blessure soignée et bandée, il s'allonge sur le lit et s'endort. Je m'approche doucement et je le regarde dans son sommeil. Je l'entends parler tout bas dans son sommeil.

“Qui est là... N'approchez pas...”

Je lui réponds doucement que je suis Aki, qu'il est en sécurité. Mais loin d'être apaisé, son visage affiche une mine inquiète, et il me dit :

“Vite... Il faut fuir...”

Je lui demande, intrigué, ce que nous devions fuir.

Mais je n'aurais jamais imaginé sa réponse.

“ Les hommes de père... Vite... Je ne le laisserai plus te faire de mal... Aki... Va rejoindre maman...”

Je ne sais plus quoi dire.

Pourquoi ?

Pourquoi ne m'en suis-je pas rendu compte plus tôt ?

Je savais pourtant que Shuko est le diminutif de Hideyuki. Pourquoi n'avais-je pas fait le lien ?
Mais surtout, pourquoi mon propre frère cherche à me cacher son identité ?



*****************************************************************

Je ne l'ai pas encore entièrement corrigé, donc je ne garantis pas l'absence de fautes !!!^^


Endless nightmare chapitre 4
Tags : fiction, yaoi, endless nightmare, yakusa, inceste, angst
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#Posté le lundi 09 janvier 2017 13:36

Modifié le jeudi 30 mars 2017 16:43

Endless nightmare - chapitre 4

 Endless nightmare
 
Chapitre 4
 
Note : voici (enfin) le quatrième chapitre d'Endless nightmare. Il est un peu plus court que les précédants, mais j'espère qu'il vous plaira quand même !^^
 
****************************************************************
 
 
Je savais pourtant que Shuko est le diminutif de Hideyuki. Pourquoi n'avais-je pas fait le lien ?


Mais surtout, pourquoi mon propre frère cherche à me cacher son identité ?
 

Je ne savais plus quoi faire... J'étais tout simplement perdu...
 
Il fallait que je parle avec lui, mais je n'osais pas le réveiller. Alors je suis resté assis à côté de lui, à le regarder dans son sommeil. Il s'était enfin calmé. Il était beau dans son sommeil.
 
Je suis resté plusieurs heures à son chevet, pour le surveiller entre deux crises. Il faisait des cauchemars. Des cauchemars sur son passé sans aucun doute. Qu'avait-il donc pu vivre, seul, abandonné par sa famille ?
 
De temps en temps, il prononçait des paroles distinctes, mais ses phrases n'avaient aucun sens. Je comprenais juste le nom « Kazuo » de temps en temps. Je m'en veux terriblement de ne pas avoir réussi à convaincre maman de rester attendre Hideyuki... non Shuko maintenant...
 
Je ne supporte pas de le voir souffrir dans son sommeil, à cause de moi... Sans même m'en apercevoir, des larmes commencent à couler. J'essaye de les arrêter mais en vain. Je ne sais pas pas si ce sont des larmes d'inquiétudes ou des larmes de joie, de l'avoir enfin retrouvé, de savoir qu'il est vivant...


J'étais tellement pris dans mes pensées, que je n'ai pas entendu Rei arriver. Il pose délicatement une couverture sur mes épaules et me dis qu'il va prendre la relève :
 
« Laisse, je vais m'en occuper, c'est mon travail ici » me dit-il, d'une douce voix.
 
« Non, tu en as suffisamment fait pour aujourd'hui, je peux le surveiller. Ne t'inquiète pas, si son état se dégrade, je t'appelle tout de suite » lui dis-je.
 
Mais Rei insiste pour s'occuper de lui. Voyant qu'il me fait une petite crise de jalousie, je l'embrasse furtivement puis j'essaie de lui expliquer qu'il est alité ici parce qu'il a pris ma place et que je lui en suis redevable.
 
Il fait un peu la moue puis fini par me laisser de nouveau seul dans sa chambre de Shuko.
 
Je change régulièrement ses bandages et je me bats contre la fatigue pour rester éveillé. Aux alentours de six heures du matins, il se réveille enfin.
 
Je le vois, perdu, se demandant où il est. Je lui dis alors d'une voix calme :
 
« Tu es à l'infirmerie. Ne bouge pas trop, ta jambe n'est pas encore guérie. »
 
Il se retourne vers moi, et paraît très surpris de me voir à ses côtés. Il reprends vite ses esprits et me dit d'un ton narquois :
 
« Je croyais t'avoir pourtant déjà dit que je n'étais pas intéressé. Jun me convient très bien. Retourne donc dans ta chambre. »
 
Je ne dis rien. Plus aucun de nous deux ne parle pendant une trentaine de secondes. Je me lance enfin :
 
« Tu as parlé dans ton sommeil. »
 
Je vois alors son visage se décomposer. Je continue alors :
 
« Je sais tout. Je... Je suis content que tu aies pu échapper à papa.... »
 
Il ne répond pas, au contraire, il prend un air sévère. Il me déclare :
 
« Quitte le clan. Retourne vivre ta vie normale. Tu es au lycée, non ? Ne t'inquiète pas, je ferai en sorte qu'ils ne te retrouvent pas et... »
 
Je le coupe au milieu de sa phrase :
 
« Pourquoi ? Tu m'en veux à ce point d'être partie sans toi ? Tu crois qu'on a eu le choix ? Moi non plus je n'ai pas vu maman depuis longtemps ! Je suis allé vivre chez sa s½ur ! Tu crois que ma vie a été facile là-bas ? Tu crois que c'est agréable d'être vu comme un danger par sa tante, comme une bête de foire par son cousin ? J'aurais mille fois préféré vivre dans un clan dès le début, eux, au moins, ne me regardent pas mal parce que j'aime les hommes, eux... »
 
Endless nightmare - chapitre 4
 
Je me prends un gifle monumentale.
 
Je n'aurais pas dû dire ça. Je sais qu'il n'a pas non plus eu la vie facile. Mais je refuse de retourner chez notre tante ! Ma nouvelle vie est ici, je ne retournerai pas en arrière.
 
Je touche ma joue, que je ne sens plus, quand Rei entre dans la chambre. Il paraît sceptique sur ce que nous étions en train de faire, puisqu'il me voit par terre, et son blessé debout.
 
Il lui ordonne de tout de suite s'allonger, sous peine de rouvrir sa blessure. Shuko s'exécute tout en me lançant un regard noir, dans l'espoir que je lui obéisse.
 
Je soutiens son regard, pour lui montrer ma détermination. Rei, a l'air perdu entre nous deux. Je le rapproche alors de moi et lui dis d'un ton qui se veut le plus persuadant possible :
 
« Je ne peux pas quitter le clan. Je ne peux pas quitter Rei. Je l'aime. »
 
Je l'embrasse alors immédiatement. Rei est totalement surpris, mais il n'oppose pas de résistance, au contraire, il a plutôt l'air rassuré de mes paroles.
 
Nos langues s'entremêlent. Je commence à descendre mes mains le long de son corps, en le caressant gentiment. Mais je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'½il dans la direction de Shuko.
 
Lui aussi me fixe. Nos deux regards se croisent et ne veulent plus se séparer. La vision de Shuko m'excite, et Rei, qui ne s'est aperçu de rien sent mon membre se durcir contre lui.
 
Il interrompt alors notre baiser, et m'emmène par le bras pour qu'on aille dans une autre pièce. Je ne pars pas sans avoir jeté un dernier coup d'½il en direction de mon frère.
 
Il sait que je n'aime pas réellement Rei, que je ne fais que l'utiliser pour le rendre jaloux. Mais il reste silencieux et nous laisse partir. Il faut croire que finalement je ne compte pas tant que ça pour lui.
 

                                                                   ***********
 
Malgré ma récente découverte, ma vie a repris son cour normal. Je ne fais pas souvent de missions dangereuses, même si je soupçonne Shuko d'y être pour quelque chose...
 
Les autres me regardent un peu bizarrement dans les couloirs, ce qui ne m'arrange pas vraiment. En effet, Rei veut que nous passions de plus en plus de temps ensemble. Il a dû prendre ma “déclaration” au sérieux.
 
On se voit presque tous les jours. Malgré le fait que j'ai peur que notre relation soit découverte, je ne peux pas me passer de son corps, de sa voix, de ses caresses...
 
Au début je me disais que ce n'était que par manque mais maintenant je sais que ça va plus loin. Je ne dirai pas que je l'aime, mais ce n'est pas pareil qu'avec les autres. En général, je suis plus que “soumis”, mais avec lui je n'ai aucun mal à bander.
 
CLAC
 
Je me retourne brusquement. Ce n'est qu'une porte qui vient de claquer. Je deviens sûrement parano.
“ Aki” hurle quelqu'un.
 
C'est une des chiens de Yozo, pour changer... Je ne les supporte plus. Ils ne sont pas mieux que leur boss. Ils me rabaissent dès qu'ils le peuvent.



Cette fois, il est venu me demander de faire la plonge. Il n'a vraiment personne d'autre à qui le demander ???
 
                                                                   ***********
 
Je vais à l'infirmerie, furieux. J'ai passé trois heures à faire la vaisselle. TROIS HEURES !!! En plus j'ai mal au dos, le robinet était trop bas.
 
J'arrive devant la porte. J'allais entrer lorsque je m'arrête subitement. Je viens d'entendre des voix et des bruits de pas.


Je m'écarte de la porte. J'ai bien fait car celle-ci s'ouvre brusquement pour laisser Kenko sortir de la pièce. Il me jette un regard dédaigneux, se demandant sûrement ce que je fais là, mais il part sans me dire un mot.
 
Je rentre vite dans l'infirmerie. Je cherche Rei du regard, mais je ne le vois pas. J'entre dans la pièce. Je l'aperçois enfin, recroquevillé, derrière le paravent.
 
Il est totalement nu. Je peux voir des marques de coups. Du liquide blanc coule sur le sol. Il a le regard vide.
 
“ Rei ? ” Lui demandais-je d'une petite voix.
 
Il me remarque enfin. Je peux lire son affolement dans ses yeux. Il essaye de dire quelque chose, mais sa voix ne sort pas.
 
Je récupère un drap d'un des lits et je le lui tend. Voyant qu'il ne réagit pas, je lui pose délicatement sur les épaules avant je le prendre dans mes bras pour le déposer sur le lit.
 
Je l'entends sangloter.
 
Je m'assois à côté de lui et l'entoure doucement de mes bras. Après l'avoir laissé récupérer quelques minutes, j'inspecte ses blessures. Heureusement, elles sont moins graves que je ne le pensais.
 
Je lui demande cependant, énervé :
 
“ Pourquoi ? Pourquoi tu le laisses faire ? Je suppose qu'à chaque fois, il te blesse de la même façon. Tu dois te défendre. “
 
Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. Je sais très bien que ce n'est pas de sa faute. On ne peut rien faire contre Kenko, et je suis bien placé pour le savoir...
 
Mais malgré tout je ne veux pas le laisser aux mains de Kenko ! J'ai beau dire que je ne aime pas Rei, je veux qu'il soit mien.
 
Il lève son visage vers moi. Je perds la tête. Je fais plonger mes lèvres sur les siennes. Elles se posent doucement sur les siennes, mais il baisse les yeux et essaye de se dégager. Je prends alors son visage dans mes mains et je l'embrasse plus violemment. Il me résiste mais je ne cède pas.
 
Lorsque je relâche enfin la prise, il me dit apeuré :
 
“ Non, je ne veux pas que tu me touches. “
 
“Pourquoi ? “ lui répondis-je.
 
“ Je ne veux pas que tu me vois comme ça. Je suis sale. “
 
“ Raison de plus pour que j'enlève toute trace de lui. “
 
Je saisis ses poignets d'une main et je les plaque au dessus de sa tête, sur le mur. Je fourre mon visage dans son cou où je le mordille doucement. Il lâche un petit cri. Il est plus sensible que d'habitude sûrement parce qu'il vient de se faire prendre.
 
Je l'entends se débattre mais je le fais taire en l'embrassant de nouveau. Je descends ma main le long de son torse. Je caresse un peu peu ses boutons de chair mais je ne m'attarde pas pour continuer ma course plus bas. Je sens une élection au niveau de son entrejambe.  Je passe rapidement sur son membre dressé et je continue plus bas.
 
[f=transparent]Après quelques caresses, mon doigt le pénètre. Je sens un liquide en lui. Cette fois, je ne peux pas réprimer ma colère et je rajoute un deuxième, puis un troisième doigt. Il serre les dents. Je bouge violemment en lui.
 
Cette fois, ce sont des sanglots que j'entends... Sa tête est baissée, je ne peux pas voir ses yeux mais je vois des larmes couler le long de ses joues.
 
Mon c½ur se serre, je n'en peux plus, je n'en peux plus de ce monde dans laquelle seule la loi du plus fort règne. Je rêve d'un monde de paix, où chacun pourra aimer autrui. Je rêve d'un monde où je vivrais avec mon frère et ma mère sans craindre mon père. Pourquoi n'est ce pas possible ? Pourquoi  vit-on dans ce monde ? Pourquoi ?
 
Je retire mes doigts et Rei en profite pour reprendre son souffle. Une fois calmé, je le pénètre. Il me demande de ne pas bouger d'une voix suppliante, mais ça ne fait que m'exciter encore plus. J'accélère le mouvement. Il pleure de nouveau mais je n'ai plus le courage de le consoler et je commence aussi à pleurer alors que je vais de plus en plus vite.
 
Lorsque j'atteins enfin la jouissance, j'aide Rei à en faire de même, puis je me retire doucement.



Je n'ai plus le courage de me battre. Nous avons passé le reste de la soirée enlacés l'un l'autre, en pleure.
 
                                                                   ***********
 
Je sens une douce chaleur. Un rayon de soleil m'a réveillé. Je me lève doucement. Nous sommes tous les deux dans l'infirmerie, une couverture posée sur nous. Rei dort encore.
 
Il n'y avait pas la couverture hier soir, quand on s'est endormis...
 
Quelqu'un nous a vu...



Je retire et je range la couverture pour que Rei ne s'inquiète pas. La personne qui nous a vu ne nous veut pas de mal, enfin, à priori. D'ailleurs, je crois deviner un cheveu vert de Jun sur la couverture.
 
Je jette un dernier regard sur mon amant, endormi.
 
Je repense à la soirée et à mon instant de faiblesse. Je ne me laisserai plus abattre. Je ne laisserai plus Rei subire ce genre de choses.
 
Pour marquer ma décision, je reviens sur mes pas et je pose un baiser furtif sur ses lèvres.
 
Je le retourne vers la porte pour quitter la pièce.
 
Mais je n'avais pas prévu ça.
 
Je n'avais pas vu qu'il était là.
 
Il se tient dans l'embrasure de la porte.
 
Énervé.
 
Kenko.
 
...
 
Je n'arrive plus à réfléchir. Il nous a vu. C'en est fini.
 
Il entre sans un mot dans la pièce, suivi par 3 de ses hommes. Il s'assoit à côté de Rei et lui caresse doucement ses cheveux.



Il fait un signe à ses hommes d'approcher. Deux d'entre eux me prennent par les bras tandis que le dernier se saisit de Rei qui se réveille.
 
Ce dernier prend quelques secondes à comprendre ce qui se passe.
 
Kenko n'a toujours pas dit un mot. Je finis par briser le silence :



“ C'est moi ! Je suis le seul coupable. Hier soir, je l'ai vu et je n'ai pas pu m'en empêcher. Pardonnez nous, ça ne se reproduira plus. “
 
Kenko ne dit toujours rien. Après trentes secondes, qui me paraissent être un éternité, il dit gravement :
 
“ Vous avez pourtant l'air de vous aimer. “
 
Alors que j'allais répliquer quelque chose, Kenko me coupe :
 
“ Non, ne t'inquiète pas, tu seras puni pour ce que tu as fait. Mais Rei, il faut que tu comprennes que tu n'es qu'à moi et rien qu'à moi. “
 
Il accompagne ces mots par une violente claque. Rei lui lance un regard rebel. Kenko ajoute :
 
“ Mais je ne veux pas abîmer ton beau corps. Le meilleur moyen pour que tu comprennes le message, c'est de m'en prendre à lui, dit-il en me montrant du doigt. “
 
Ma gorge se serre. Je l'ai mis en colère et maintenant je suis à sa merci. Je veux crier à l'aide mais son regard m'indique de me taire. Il prend un couteau qu'il me glisse sous la gorge. Il m'enfonce la pointe dans le cou, puis fait glisser la lame et me la plante dans le bras. La douleur me transperce, et même si je ne veux rien laisser paraître, je laisse échapper un cri rauque.
 
Il va ensuite s'asseoir aux côtés de Rei. Il me regarde me faire frapper par ses deux hommes.
 
Tandis que le premier m'immobilise en me déboitant le bras, le second me frappe à la poitrine. Le premier me sert alors le cou.
 
Je n'arrive plus à respirer. Lorsque le premier relâche un peu son étreinte, je crache du sang pour essayer de reprendre mon souffle.
 
J'ai des côtes brisées et chaque coup empire les dégâts.
 
Mon seul espoir, c'est Hideyuki. Je prie pour qu'il arrive. J'ai besoin qu'il me défende. Je ne suis pas sûr de tenir encore longtemps.



Mais les pluies de coups continuent de tomber et il n'arrive toujours pas. Je finis par m'évanouir.
 
                                                                   ***********
 
Un seau d'eau me tombe sur la tête. Je parviens difficilement à reprendre mon souffle, mes côtés me font mal. J'ouvre les yeux.
 
Ils sont toujours là.
 
“ Ne crois pas qu'on va s'arrêter là”, me dit Kenko, un sourire narquois sur le visage.
 
Rei pleure. Cette fois, ils utilisent aussi un taser. Et des barres de métal.
 
Je ne peux plus tenir. Mes forces m'abandonnent.

                                                                    ***********
 
Je me réveille de nouveau. Je ne veux plus ouvrir les yeux, de peur que le cauchemar ne recommence.
 
J'entends la voix rassurante de mon frère. Elle me berce doucement. Je m'endors paisiblement.
 
                                                                   ***********
 
Je me réveille. Toutes mes blessures sont pansées. Je vois Jun, qui me regarde l'air grave :



“ Hideyuki a passé 24h à te soigner. Et...”
 
“ Oui ? “
 
“ Kenko a décidé que tu serais muté, pour t'éloigner de Rei. “
 
Je lui demande, la gorge serrée :
 
“ Et où vais-je ? “

“ Au quartier général. Travailler sous les ordres du grand patron. “ me répond-il.

Je ne connais pas ce grand patron, mais le regard inquiet de Jun en dit long sur ce qui m'attend.






***********************************************


C'est la fin de ce chapitre !!!
Il n'a pas été corrigé, donc des fautes peuvent traîner... D'ailleurs il faut encore que je revoie certaines choses sur sa présentation...


Endless nightmare chapitre 5
Tags : fiction, yaoi, endless nightmare, yakuza, inceste, angst
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#Posté le lundi 27 mars 2017 13:51

Modifié le mercredi 19 juillet 2017 15:51

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